Les punaises de lit, ces petits nuisibles redoutés, sévissent dans les avions, une source d’angoisse pour les passagers des lignes desservant l’Algérie via Turkish Airlines. Depuis le début de l’année 2024, plusieurs témoignages rapportent leur présence perturbante à bord.
Tout a commencé en mars 2024, lorsqu’une passagère, Patience Titcombe, a détecté un insecte rampant sur son siège durant un vol de Johannesburg à Istanbul. Malgré avoir tué l’insecte, son alerte au personnel de bord n’a pas reçu la réaction attendue. De peur de ramener ces indésirables chez elle, elle a jugé bon de se changer à l’aéroport, un exemple de précaution que d’autres pourraient suivre.
En octobre 2024, une situation similaire s’est produite sur un vol Istanbul-San Francisco. Matthew Myers et plusieurs passagers ont été témoins d’une scène chaotique où des punaises ont littéralement plu du plafond. Les cris et la confusion ont conduit plusieurs passagers à demander à changer de siège, une demande difficile à satisfaire en plein vol.
Kristin Bourgeois, une professeure de sciences américaine, a eu une expérience encore plus désagréable sur un vol de Washington à Istanbul. Elle a subi treize piqûres, découvrant les punaises sur sa couverture et son oreiller. Ces événements montrent combien ce problème peut transformer un vol en cauchemar.
Malgré l’urgence de la situation, Turkish Airlines n’a pas fait de déclaration officielle. D’après Rob Tuck, président de Jet Research, traiter un avion contre les punaises de lit est une démarche coûteuse et complexe. Immobiliser un appareil pour traitement coûte entre 75 000 et 125 000 dollars, comprenant la perte de revenus et les frais de traitement, incitant les compagnies à retarder ces interventions.
Action | Coût | Durée d’immobilisation |
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Traitement anti-punaises | 75 000 – 125 000 dollars | 2 à 5 jours |
Les passagers deviennent de plus en plus attentifs. Des messages circulent, incitant à vérifier soigneusement sièges, couvertures et oreillers. Les usagers des lignes vers l’Algérie sont particulièrement vigilants, redoutant une infestation non détectée qui pourrait se propager rapidement chez eux.
Les compagnies aériennes doivent relever le défi de garantir la santé et le confort des passagers tout en préservant leur réputation dans un secteur où la concurrence est féroce. Les attentes des voyageurs en matière d’hygiène et de sécurité sont élevées, et un échec pourrait éroder la confiance des clients de manière draconienne.
En l’absence d’une déclaration officielle de Turkish Airlines, les voyageurs sont invités à doubler de prudence. Il convient de vérifier attentivement les sièges, couvertures et oreillers et de signaler toute anomalie sans attendre au personnel de bord. La coopération entre les compagnies aériennes, les autorités de régulation et les passagers sera essentielle pour enrayer ce fléau.